Attractivité économique des territoires : un enjeu majeur des nouvelles régions

Alors que l’attractivité de l’Europe continue de croître, malgré les difficultés économiques, politiques et migratoires, celle de la France s’est érodée en 2015, au profit du Royaume-Uni et de l’Allemagne. Au sein de notre pays, les nouvelles grandes régions se complètent et se concurrencent. Zoom sur une année pleine de surprises…

Il est vrai que la France subit la dégradation de son image pour les investisseurs : entre actes de terrorisme et conflits sociaux. Pourtant, le Made in France constitue encore un magnifique ressort, qui fonctionne toujours avec les interlocuteurs économiques : haute ingéniosité des produits, maîtrise et créativité du domaine du digital, qualité des hommes et des femmes qui composent les entreprises, administration de plus en plus efficace grâce à la grande maîtrise des technologies de la communication, des territoires où la qualité de vie est incomparable avec de nombreux pays…

Si les implantations ont été en retrait en 2015 et il est fort à parier qu’ils le soient à nouveau en 2016, un grand nombre d’indicateurs peuvent nous pousser à rester optimistes pour les années qui viennent. Car la France possède bien de réels atouts.

Dans ce contexte mouvant, les nouvelles grandes régions, les métropoles et les agglomérations, veulent profiter de l’élargissement de leurs prérogatives économiques et de leur nouveau poids pour accélérer les actions en faveur de leur développement. Mais comment agir ? Quels investissements effectuer ? Se pose aussi la question des relations entre les acteurs eux-mêmes qui doivent coordonner leurs actions tout en étant concurrents, parfois.

Lors des 3e Rencontres nationales communication et marketing territorial de mai dernier, Jean-Philippe Hanff, DGA développement économique de la métropole Aix Marseille Provence a expliqué que la constitution des métropoles est un phénomène de long terme et qu’en leur sein se construisent les lieux de demain : créativité, production de valeur. Selon lui, « les métropoles doivent investir 3 champs de politiques publiques : la proximité, la compétitivité par l’innovation, et les politiques d’attractivité. Les métropoles ont 3 fonctions : elles doivent rayonner, attirer et retenir. Mais parmi ces 3 champs, dans les lois de réforme territoriale, les politiques d’attractivité sont très peu traitées. On peut cependant répartir les rôles entre régions et métropoles. Aux régions l’internationalisation des entreprises et la mise en cohérence des politiques publiques. Aux métropoles le combat pour l’attractivité car plus proches du terrain et en plein cœur des effets de polarisation démographique et économique ».

Plus d’infos : www.cap-com.orgATTRACTIVITE

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