La traduction, une discipline d’avenir en pleine mutation

Discipline ancienne consistant à transposer un texte écrit d’une langue ‘’source’’ vers une langue ‘’cible’’, généralement la langue maternelle, la traduction s’est développée dès que les sociétés humaines ont commencé à communiquer et échanger. Assurée par des traducteurs humains jusqu’à une période récente, les outils de traduction automatique révolutionnent la profession.

Discipline ancienne consistant à transposer un texte écrit d’une langue ‘’source’’ vers une langue ‘’cible’’, généralement la langue maternelle, la traduction s’est développée dès que les sociétés humaines ont commencé à communiquer et échanger.  Assurée par des traducteurs humains jusqu’à une période récente, les outils de traduction automatique révolutionnent la profession.

 Les outils numériques, concurrents ou assistants des traducteurs ?

La traduction est-elle vouée au déclin ? On est en droit de se poser la question. L’avènement récent des technologies numériques a contribué au développement de nouveaux outils, aide à la traduction et traducteurs automatiques. Ils ont envahi le quotidien d’une profession qui les envisage souvent comme une concurrence bien menaçante …Pour les assister dans leur travail, les traducteurs disposent de mémoires de traduction, outils qui enregistrent la traduction de segments de phrases, réutilisables ultérieurement pour la traduction d’un texte similaire et de glossaires en ligne pointus dans un domaine donné, l’assurance d’un travail plus rapide et plus fiable. Les logiciels de traduction automatique, par contre, sont destinés à remplacer les traducteurs humains… mais leurs performances, peu probantes à ce jour en dépit des avancées constantes de l’intelligence artificielle, sont encore loin d’égaler celles d’un professionnel de la traduction.

En effet, ces logiciels fournissent rapidement une traduction mot à mot, difficilement assimilable à celle d’un professionnel, qui tient compte du contexte, du style du document, du niveau sémantique ou de la dimension culturelle … autant de paramètres, au-delà des mots, qu’une machine, aussi sophistiquée soit-elle n’est pas encore en mesure d’appréhender… d’où l’avènement de la post-édition, une nouvelle corde à l’arc des traducteurs, et un gain de temps considérable, qui consiste à corriger ou remanier des textes pré-traduits par les outils de traduction, souvent peu idiomatiques dans la langue d’arrivée. Le métier de traducteur a le vent en poupe ! Les acteurs économiques, organismes et institutions internationales, cabinets d’avocats ou multinationales doivent s’adapter aux contraintes d’une économie mondialisée : sans une réelle proximité avec leurs clients à l’international et une adaptation de leur offre aux langues et aux coutumes locales, ils risquent de perdre ces lointains marchés : place aux indispensables traducteurs et localisateurs. La profession évolue et s’adapte à l’accroissement constant des volumes à traduire. Dans ce contexte, les outils numériques d’aide à la traduction restent le gage d’une réelle rapidité d’’exécution, mais il leur manque la dimension humaine, précisément, qui fait la différence : on assiste plus à l’émergence d’une complémentarité entre traducteur humain et outils numériques qu’au déclin d’une profession, qui offre toujours de belles perspectives d’avenir….traductionDICO

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *