A l’heure où se réunit la COP26 à Glasgow, en Écosse, il nous a semblé opportun d’évoquer l’action et l’engagement des entreprises en matière environnementale. Des entreprises qui se lancent avec cet objectif d’apporter des solutions pour préserver les ressources de la planète ou lutter contre le changement climatique.

La finance durable a le vent en poupe

Malgré la volatilité des marchés pendant la crise de la covid-19, la finance durable progresse plutôt bien. La valeur des produits d’investissement à thématique de durabilité s’est élevée à 3 200 milliards de dollars en 2020, soit une hausse de plus de 80 % par rapport à 2019. Les investisseurs institutionnels qui sont bien placés pour influencer le changement en matière de durabilité, dans la mesure où ils détiennent les actifs et les allouent au sein des portefeuilles, sont devenus une source de financement importante pour le développement durable. Avec plus de 60 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion, les fonds de pension et les fonds souverains ont une influence considérable sur la durabilité des entreprises. Les compagnies d’assurance peuvent contribuer au développement durable, dans la mesure où elles apportent des solutions face aux risques et en tant qu’investisseur (avec des actifs sous gestion d’une valeur de plus de 30 000 milliards de dollars). Le secteur bancaire peut favoriser le développement durable par le biais des prêts aux entreprises. En 2020, le marché des prêts durables avait atteint environ 200 milliards de dollars. A l’avenir, le marché doit s’attaquer au greenwashing et remédier au déséquilibre géographique. Il doit passer d’un marché de niche à un marché de masse qui intègre pleinement la durabilité dans les modèles commerciaux et la culture.

Ces entreprises qui s’engagent en matière de transition écologique

En 2019, les entreprises comptant au moins 20 salariés ont consacré 1,7 milliard d’euros à des investissements et études pour protéger l’environnement, selon une étude de l’Insee. Un chiffre qui croît depuis 2017. Achat de bennes, de filtres ou encore de décanteurs… ces investissements servent en majorité à se procurer du matériel pour traiter ou éliminer la pollution créée par l’activité de l’entreprise. Ce sont surtout les grosses entreprises qui font des efforts pour l’environnement. Normal, depuis une loi de 2010, elles ont l’obligation de publier tous les quatre ans un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre, assorti d’un plan d’action pour améliorer leur impact environnemental. Pour les entreprises, être engagé dans la transition écologique est aussi un atout pour attirer les salariés et les clients, un engagement qui contribue à leur image. Il y a aussi ces entreprises comme Aquapure qui ont choisi d’apporter des solutions innovantes pour préserver les ressources naturelles de la planète.

Ajoutons qu’en mai 2020, au sortir de la pandémie, 90 grandes entreprises françaises et internationales ont aussi publié une tribune dans Le Monde pour inciter l’Etat à investir massivement en faveur de la transition écologique. Pour ce faire, elles ont émis trois propositions :

1/ renforcer le soutien sur le court et le moyen terme aux secteurs qui permettent de mobiliser des emplois nombreux et contribuent à la préservation de l’environnement ;

2/ rendre les outils industriels plus résilients, les décarboner et réduire l’empreinte carbone des entreprises ;

3/ démultiplier les efforts de recherche, d’innovation, de démonstrateurs industriels et d’industrialisation de solutions d’avenir, comme l’hydrogène ou la réutilisation de gaz carbonique.