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Entrepreneuriat : pourquoi certains réussissent et d’autres échouent ?

Les bonnes idées et les conseils pratiques ne manquent pas sur Internet pour « monter sa boîte ». Si vous avez envie d’entreprendre, de créer une affaire qui correspond à vos rêves et vous permet d’atteindre vos objectifs, voici les points qui font la différence entre ceux qui réussissent et les autres ! Bien sûr, vous n’allez pas tout réussir mais, pour chaque petite erreur, vous allez apprendre et progresser ! 

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« Mieux vaut tenir que courir » (Paul Féval)

Vous avez le choix entre :

•Imaginer un projet dans un secteur que nous ne connaissez pas, demandant une expertise technique que vous n’avez pas, exigeant un talent peu développé chez vous … et prendre un risque en vous lançant ou prendre du temps en vous formant à ces expertises en plus de ce que vous devrez apprendre pour exercer votre futur métier de patron

•Imaginer un projet qui prend sa source sur ce que vous avez : vous, vos connaissances, vos talents, vos compétences, votre réseau… La différence ? La rapidité et l’augmentation de la pérennité. D’après les études INSEE1 , un créateur sans expérience dans son nouveau métier a 56 % de chances de perdurer au moins cinq ans, contre 65 % pour un créateur qui a plus de dix ans d’expérience dans un métier identique. Alors, si « Mieux vaut tenir que courir » ou « un tien vaut mieux que deux tu l’auras » vous parle, partez de :

•Vous : vous êtes le point de départ de votre projet. Vos rêves (travailler le bois, cuisiner, vivre à la mer…), l’envie de régler des problèmes que vous rencontrez régulièrement (trouver un voyage qui me convient rapidement, trouver le club sportif de mes enfants facilement, trouver la bonne activité familiale rapidement…), une rencontre…

•Vos compétences, votre talent et connaissances : vous êtes doué pour négocier ? Pour enseigner ? Pour créer des objets ? Pour décorer ? Pour trouver les bonnes solutions ? Une maîtrise technique ? Bref, vous avez un talent, des compétences et des connaissances, appuyez-vous dessus pour imaginer votre projet. Vous allez gagner du temps et prendre de l’avance sur des concurrents qui se lanceraient sans cet atout !

•Votre réseau : il y a forcément des personnes que vous connaissez (ou des amis d’amis) qui peuvent vous aider pour démarrer. Que ce soit en vous donnant les bons contacts, en vous aidant à faire certaines actions (un contrat, un dépôt de marque, un site web…), en vous épaulant dans certaines fonctions, en partageant ses « trucs et astuces » et ses expériences… Bref, appuyez-vous sur toutes les personnes qui peuvent vous faire gagner du temps.

« Les gens n’achètent pas ce que vous faites, mais pourquoi vous le faites » (Simon Sinek)

Ce n’est pas étudié par l’INSEE mais, si vous lancez un business qui n’est pas aligné avec vous (vos valeurs, vos croyances, votre personnalité, vos ambitions) et vos motivations profondes, le sens que ce projet évoque pour vous, vous prenez 3 risques :

•Ne convaincre personne : Martin Luther King a convaincu plus de 200 000 personnes de se joindre à lui en août 1963 car il incarnait ce qu’il disait.

•Construire une offre incohérente, sans fil rouge : vous avez une offre « écolo », tout doit être raccord : les produits, les modalités de livraison, les emballages… et vous y penserez si l’écologie est dans vos tripes !

•Et ne pas avoir de point d’ancrage pour réagir en cas de difficultés. En effet, ce « pourquoi » de la citation s’appelle « la mission » de l’entreprise. En tout temps et en toutes circonstances, elle représente le fil rouge de toute l’entreprise. Au sein de celle-ci, tout doit donc être mis en oeuvre pour la concrétiser.

La mission de l’entreprise définit sa raison d’être : pourquoi elle existe, pour rendre quel service, pour apporter quelle valeur, à qui…

En cas de difficulté, comme Apple dans les années 90, la mission permet de repartir sur les fondations de l’entreprise. C’est ce qu’a fait Steve Jobs en 1997 lorsqu’il a imaginé « Think different ».

« Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va » (Sénèque)

Construire un projet de création d’entreprise, c’est comme préparer un mini tour du monde, si vous ne savez pas où vous voulez aller, vous avez de fortes chances de ne pas aboutir. Alors, l’une des principales questions à se poser est « Où est-ce que je veux arriver ? A quoi ressemblera mon entreprise dans 5 ou 10 ans ? ». Cela s’appelle la vision. Elle donne la direction et INSEE1 : « Les créations et créateurs d’entreprises en 2010 : situation initiale, situation en 2013 et en 2015 » permet de fédérer tout le monde autour d’un but commun. Par ailleurs, elle donne le point de référence des objectifs et des stratégies opérationnelles. Mais attention, il s’agit d’un cap mais pas d’un point d’arrivée fixe ! Vous ne devez pas vous laisser enfermer par la vision, car le point d’arrivée va aussi dépendre du contexte, des rencontres que vous allez faire, des évolutions technologiques, des opportunités qui vont s’ouvrir à vous…

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« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément » (Nicolas Boileau)

Bien sûr, vous pourriez vous dire qu’en ajoutant plein d’options à votre offre par exemple, le client serait mieux servi ou en ajoutant plein de fonctionnalités, il trouverait plus facilement ce qu’il veut ou en faisant plein de tarifs différents, il aurait le tarif qui lui convient… Et bien non ! Simple, claire, facile, votre offre doit pouvoir être mémorisée en quelques secondes. Par exemple « le menu du marché à 15€ » (on comprend facilement que le repas est préparé avec les achats faits au marché et que c’est 15€). Pour réussir cela, c’est simple, dites-vous que ce qui compte n’est pas l’idée que vous avez de ce que veut le client mais ce dont le client a réellement besoin, ce qui règle réellement ses problèmes, ce qui lui fait plaisir et donc ce qu’il est prêt à acheter…

« La vision sans l’action n’est qu’un rêve. L’action sans la vision n’est qu’un passetemps. La vision et l’action ensemble peuvent changer le monde. » (Joël A. Barker)

Il y a les créateurs qui passent des semaines et des mois à peaufiner leur offre et leurs produits mais qui oublient de travailler sur « l’arrière-boutique » et il y a ceux qui lancent une offre correcte mais perfectible pour avoir rapidement des premiers clients et ajuster rapidement l’offre mais aussi toutes les actions à mener pour livrer l’offre attendue !

En effet, avoir une offre qui répond aux besoins du marché est nécessaire, mais ce n’est pas suffisante. L’une des clés de la réussite est l’exécution. Vous devez vous organiser et organiser l’entreprise pour agir et livrer ce que vous avez promis à votre client : la bonne offre, au bon prix, au bon moment, au bon endroit.

On entre alors dans l’aspect opérationnel de l’entreprise : comment je vends, comment je fabrique, comment je livre, comment je fidélise mes clients…

Et, pour être guidé dans tout cela, pour développer ses compétences au fil des semaines et relever chacun des challenges qui se présenteront à vous, le plus simple est de s’entourer de personnes neutres qui vont vous soutenir, vous guider, vous motiver, vous challenger, vous aider à développer vos compétences…

Votre conseiller de votre chambre de commerce est à votre disposition Les chambres de commerce et d’industrie respectent les 9 engagements de leur Démarche Qualité. L’accompagnement de votre conseiller est payant mais de nombreuses prises en charge sont possibles, contactez votre CCI : https://business-builder.cci.fr/contact/ Pour aller plus loin :

•L’offre des chambres de commerce et d’industrie : creation.cci.fr / reprise.cci.fr

•Les engagements de la démarche Qualité : creation.cci.fr

•Pour construire votre projet de création ou de reprise en ligne : business-builder.cci.fr

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