Questions à Olivier Oria, Directeur Général d’ATER, fondateur de l’AAEC, intervenant et conférencier, siège au Conseil d’Administration de la FIGEC (Fédération nationale de l’Information d’entreprise de la Gestion de créances et de l’Enquête Civile).
Quelles sont les évolutions actuelles de l’enquête civile ?
Ce marché est en pleine évolution. Pour exemple, ATER comptait 50 collaborateurs en 2000 et aujourd’hui 150, dont 120 enquêteurs. Aussi, la loi Eckert, nous a ouvert de vastes marchés, d’où une croissance soutenue de la profession.
Et sur le plan technique ?
L’une des particularités de notre métier – à l’inverse des détectives privés – est que nous travaillons à distance, à l’aide des réseaux sociaux, d’investigations téléphoniques auprès d’institutions : mairies et autres administrations publiques … Une fois les informations collectées, nous nous devons de les restituer à nos clients. La maîtrise des nouvelles technologies de l’information est l’une des étapes décisives de notre productivité.
Quid de la règlementation ?
Notre profession est réglementée, ce qui signifie que non seulement le dirigeant mais aussi la société (personne morale) ainsi que les collaborateurs participant à l’activité d’enquête civile doivent être titulaires d’une autorisation d’exercer délivrée par le CNAPS. Ce point est extrêmement important pour les donneurs d’ordre dans le cadre de traitement à caractère nominative.