Coach, formateur, consultant : comment se repérer dans cette offre de services ?

Les entrepreneurs et les managers, les patrons d’entreprises et les personnalités politiques, les cadres et les salariés recherchent tous, pour les aider à répondre à différentes questions ou problématiques, des aides extérieures. Qui choisir et pourquoi ?

Les consultants interviennent dans les entreprises pour résoudre une question stratégique ou opérationnelle. Ils agissent sur les modes d’organisations et les actions à mettre en œuvre, à partir d’audits ; ils délivrent des conseils, des plans d’action. Ils s’investissent peu ou prou au sein même des organisations. Ils appartiennent souvent à une ‘école’ ou se réfèrent à des savoir-faire techniques. Ils peuvent agir seuls ou en équipe, sur une période courte, ou une durée allant parfois jusqu’à plusieurs années. Leur rôle est de conduire un projet précis, dans un domaine circonscrit ou d’accompagner différents changements, dans la durée.

Le formateur, lui, transfère un savoir ou une compétence qu’il possède. Il permet à ses stagiaires de l’acquérir pour une utilisation au quotidien : cours d’anglais, mise à jour de compétences dans le domaine législatif produit ou RH, apprentissage d’une machine ou d’un logiciel. A la fin de l’intervention du formateur, les stagiaires doivent être en possibilité de maîtriser tout ou partie de ce savoir ou cette compétence. Le cadre de la formation est soit dans l’entreprise elle-même (intra) soit au sein d’espaces loués ou appartenant à un organisme de formation ; souvent des stagiaires provenant d’autres entreprises viennent alors se former dans les mêmes conditions : ce sont les formations inter-entreprises. L’intérêt des formations inter-entreprises est l’échange de questions entre stagiaires, qui vient enrichir la formation elle-même avec des expériences de vécus d’entreprises différents. Le formateur est un expert de son domaine.

Le coach intervient dans l’entreprise pour l’accompagnement du dirigeant, d’un cadre, d’une équipe complète. Les interventions de coaching sont courtes et ciblées. Le coach applique une méthodologie pour accompagner la ou les personnes coachées, dans l’exploration de la situation existante ; cette exploration est le fondement du travail qui suit. Attention, l’objectif fixé est établi par les trois parties prenantes : le coach, le coaché et l’entreprise. Le coach utilise la très fameuse propédeutique : il fera ‘accoucher’ le coaché ou l’équipe de sa propre solution pour atteindre son objectif. Le coach n’intervient pas pour fournir une solution mais aider le personnel de l’entreprise à définir le cadre qui lui convient le mieux.

L’offre de coaching professionnel répond aujourd’hui à une réelle demande des entreprises, parce que la tendance de fond est d’améliorer les compétences de chacun pour optimiser à fond ses ressources humaines.

Le coaching est parfaitement adapté pour faire monter en compétences leurs managers et collaborateurs à potentiel, résoudre des problèmes d’organisation du travail, des conflits interpersonnels ou entre services.

Chief Happines Officer en entreprise : une véritable tendance ?

Certaines entreprises vont de plus en plus loin pour leurs salariés… Après la santé au travail et le bien-être au travail, quelques-unes choisissent de mettre au cœur de leur management le concept de ‘bonheur au travail’ : qui l’eut cru ?

Pour améliorer toujours plus leur productivité, les entreprises ont imaginé un nouveau levier : le bonheur de leurs salariés ! Cette tendance vient d’outre-Atlantique et arrive maintenant en Europe. Si elle reste peu courante, elle symbolise quand même le besoin de changement des relations au travail.

Mais au fait, le bonheur au travail, c’est quoi ? Déjà, chacun s’interroge sur son propre bonheur. Et bonheur et travail pourraient aller de pair ? Eh bien oui ! Chacun a besoin de se sentir utile. Exercer une activité qui plait, dans un environnement épanouissant et porteur avec des objectifs clairs et réalisables, être de surcroît rémunéré à sa juste valeur, tout en possédant l’estime de sa hiérarchie… est-ce là le monde des bisounours ? Oui, car la notion de bonheur est avant tout subjective et qu’elle dépend de facteurs multiples que l’entreprise ne pourra jamais complètement combler, même en période de forte réussite.

En  revanche, l’entreprise est le cadre essentiel et incontournable aujourd’hui des relations sociales. En mettant en place une mission ‘Bonheur’ les entreprises misent sur la motivation de leurs collaborateurs, moteur essentiel de leur propre croissance. Si ‘Monsieur Bonheur’ ne peut pas tout faire pour que chacun vive sa vie rêvée, il n’en n’est pas moins vrai qu’une personne dédiée à améliorer le cadre du travail offre un intérêt majeur dans certains secteurs d’activité où la créativité et la relation sont au cœur de sa productivité. En termes de communication, l’arrivée d’un ‘responsable du bonheur’ donne un signal positif aux salariés, sur la prise en compte de leurs attentes. C’est déjà là, le début du bonheur…

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