Entreprendre, c’est aussi faire un pari sur l’avenir, sur soi, ses compétences et sa capacité à mettre en œuvre une vision. Pour évoluer et faire grandir son entreprise, être bien assuré permet de conserver une certaine sécurité d’esprit…
Les entreprises sont exposées à différents risques selon leur secteur d’activité, leur niveau de développement économique, leur implantation… Avec les risques concernant leur personnel, leurs biens (bâtiments, matériels, marchandises, etc.) ou leurs responsabilités, les entrepreneurs ou gérants peuvent même être responsables pénalement et/ou sur leurs biens propres. Des garanties d’assurance peuvent être souscrites pour couvrir ces différents risques et permettre ainsi à l’entreprise d’exercer son activité dans les meilleures conditions.
Bien sûr, l’entrepreneur doit dès sa création souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle, quelle que soit son activité. Il faut aussi qu’il assure ses locaux et son matériel, surtout s’il a investi dans des machines, du matériel informatique… Les risques professionnels de ses salariés doivent être pris en compte, dès le premier salarié, qui, aussi, a droit à une mutuelle d’entreprise depuis le 1erjanvier de cette année.
En fonction de l’étendue des garanties qu’elle prévoit, la complémentaire santé rembourse tout ou partie de la part des frais non prise en charge par l’assurance maladie. Et avec le dispositif du tiers payant, le salarié peut même être dispensé d’avancer les frais médicaux au moment de régler un professionnel de santé. Le gouvernement a mis en place cette complémentaire santé pour l’ensemble des salariés, afin de les inciter à se soigner et même à prévenir des risques médicaux. L’objectif de cette réforme est donc d’assurer une couverture santé minimale à tous les salariés. Le décret n°2014-1025 du 8 septembre 2014 a défini les niveaux de couvertures minimum (panier de soins minimum) que doit proposer toute mutuelle d’entreprise.
Choisir une assurance ou une mutuelle ? Les premières sont des sociétés privées à but lucratif, les secondes sont issues du domaine coopératif. Selon les risques liés à votre activité, l’âge moyen de vos salariés, les caractéristiques de leur métier, vous pourrez constater que les prix et remboursements aux salariés peuvent considérablement varier : n’hésitez-pas à faire plusieurs devis auprès de courtiers…
Il faut également compter sur les cyber-risques, car aujourd’hui, avoir un site Internet constitue l’action marketing minimale pour toutes les sociétés qui se créent et malheureusement toutes n’ont pas conscience qu’il peut être la cible d’une cyberattaque. L’assurance est indispensable à toute société qui récolte les données personnelles de ses clients par Internet, surtout s’il s’agit d’un site marchand.
Un kit de sensibilisation aux risques numériques, élaboré par Cybermalveillance.gouv.fr en collaboration avec la FFA, est également disponible. Il contient différents supports pédagogiques (vidéos, mémos, fiches pratiques…) sur 4 risques majeurs auxquels sont exposés les utilisateurs : l’hameçonnage (phishing), la gestion des mots de passe, l’utilisation des appareils mobiles (téléphones et tablettes) et la sécurité des usages professionnels et personnels.
La FFA propose un tableau aide-mémoire destiné aux chefs d’entreprise, qu’ils soient créateurs, repreneurs ou déjà en activité. Ce tableau décrit les principaux risques auxquels sont exposées les entreprises ainsi que les garanties d’assurance correspondantes.
Plus d’infos : www.ffa-assurance.fr