Devenir cuisiniste en franchise : se lancer sur un marché en pleine expansion

Devenir entrepreneur est une réponse à des motivations personnelles et profondes, propres à chacun. Dans tous les cas, il convient de bien réfléchir au projet avant de le démarrer, d’en mesurer les différents aspects pour s’assurer de sa faisabilité. La franchise est bien souvent une réponse idéale pour devenir son propre patron, par la facilité relative de démarrage qu’elle suppose, à condition toutefois de se lancer sur un marché porteur. Or, le marché de l’aménagement de cuisine est aujourd’hui en plein essor, porté par deux tendances de fond, les modes du bien manger et du bien chez soi. Les réseaux franchiseurs apportent de plus leur expertise pour soutenir les candidats tout au long de leur activité, et ce notamment grâce à une formation et un accompagnement poussés.

Les Français réinvestissent les fourneaux

La France a toujours été vue comme la patrie de la gastronomie, de la cuisine, et une image veut que les Français aiment tant la nourriture qu’ils seraient le seul peuple capable de parler de cuisine tout en étant à table. Et il est vrai que la cuisine, loin d’être envisagée seulement sous son aspect nutritif est vue dans notre pays comme un véritable plaisir, vecteur notamment de lien social. Plusieurs facteurs expliquent cet engouement des Français pour la cuisine, engouement qui se retrouve dans le soin apporté aux espaces dédiés à la réalisation des plats.

Il y a bien évidemment une tradition tricolore, portée par les souvenirs de Bocuse, mais aussi de nos anciens, des terroirs. Cette envie du bien manger, tendance profonde, se retrouve dans le succès de diverses émissions télévisées qui n’ont aujourd’hui plus rien à voir avec les programmes d’antan. Les divers concours culinaires, dédiés aux professionnels ou aux amateurs rencontrent de francs succès, de même que certains programmes courts délivrant des recettes dites simples mais gourmandes. Ceci se vérifie également à travers le succès des ouvrages sur la cuisine en librairie, ou des podcasts disponibles sur le net, ainsi que des divers bloggeurs culinaires.

Cependant, une autre tendance émerge depuis quelques années, et soutient-elle aussi le marché des équipements de la cuisine : celle du mieux manger, porté à la fois par les préoccupations de santé et d’écologie. La population devient en effet plus attentive à la qualité de ce qu’elle mange, privilégiant les produits de qualité et, bien souvent, locaux. Les produits sont alors peu transformés, et demandent d’être préparés à la maison, nécessitant dès lors de réinvestir des fourneaux parfois délaissés.

Un marché qui a pu profiter de la période de la crise sanitaire

Les confinements successifs de 2020, en forçant la population à rester chez elle a poussé les Français à réinvestir dans leurs intérieurs. Si les équipementiers spécialisés dans les salles de bains ont bien sûr également profité de cette période, elle a été particulièrement faste pour les cuisinistes : la cuisine n’est en effet pas seulement l’endroit où l’on prépare les plats, elle aussi un véritable lieu de vie. Les diverses émissions et ouvrages dédiés au home-staging, autre mode durable, mettent également en avant de nouvelles tendances, comme celles des cuisines ouvertes et des îlots centraux, suscitant bien des envies de réaménagement de cet espace jusqu’alors parfois négligé. Les enseignes de cuisinistes ont pleinement suivi et accompagné le mouvement, et ont ainsi pu proposer à leurs franchisés des chiffres d’affaires importants. Cette orientation, loin d’être un effet de mode porté par les circonstances, s’impose depuis comme une véritable tendance de fond qui devrait perdurer au cours des prochaines années.

L’accompagnement et la formation : les atouts des réseaux pour entreprendre dans le métier

Bien que bénéficiant d’un marché porteur et ne demandant à priori pas de qualification initiales poussées pour s’installer, le métier de cuisiniste n’en est pas moins complexe, demandant de réelles compétences que les réseaux de franchiseurs peuvent aider à acquérir. On ne peut en effet s’improviser cuisiniste, le métier exigeant des savoir faire techniques indispensables. Par exemple, la conception et le dessin des cuisines se fait grâce à des outils informatiques spécifiques. Il en va de même pour la pose des cuisines, et la prise en compte des contraintes des intérieurs de chaque client. Appréhender ces contraintes n’a en effet rien d’évident pour un novice. Les différentes enseignes de franchiseurs insistent donc sur la formation qu’elles proposent à leurs futurs partenaires, les rendant ainsi experts dans la profession après quelques semaines.

Il existe toutefois un prérequis évident, qui touche au savoir être, pour les candidats à la franchise dans le métier : celui du sens de la relation client. L’écoute des demandes des clients et prospects, la capacité à savoir répondre à leurs attentes est primordiale pour toutes les enseignes. Certaines insistent même sur cet aspect, se positionnant comme des professionnels proches de la clientèle dans une démarche d’artisan. Venidom par exemple définit son métier comme celui « d’artisan-cuisiniste ». Cependant, à travers la formation qu’elles assurent, l’accompagnement proposé tout au long de l’activité et la force de concepts éprouvés, toutes les marques de franchiseurs offrent à leurs futurs partenaires des solutions clé en main pour leurs projets de vie et d’entreprises.

La franchise, ou la possibilité de s’appuyer sur la force d’un réseau

Entreprendre en franchise permet bien entendu de s’appuyer sur le marketing et la force de frappe des marques en termes de communication, et apporte l’assurance de tirer les bénéfices d’un concept qui a fait ses preuves. Cependant, un autre des atouts est la possibilité de pouvoir tirer parti de tarifs négociés avec les fournisseurs par le franchiseur avec la force du nombre et du volume, ainsi que du sourcing effectué en amont sur les équipements qui seront proposés à la clientèle, notamment dans le choix des matériaux ou de l’électroménager. Pour le secteur de la cuisine, l’appartenance à un réseau de franchise apportera également une certaine sécurisation des approvisionnements en fourniture, point essentiel dans un contexte économique international marqué par la multiplication des tensions sur divers matériaux.

Le secteur de la cuisine se signale enfin par sa segmentation poussée, comptant plusieurs dizaines d’enseigne possibles et disponibles. Il existe en effet toutes sortes de positionnements proposés par les enseignes, des plus marques les plus accessibles aux concepts davantage établis sur le marché premium. Ceci, ainsi que l’émergence de concepts plus atypiques, permet aux candidats à la franchise de trouver l’enseigne la plus adaptée à leur budget ou à leur projet. Le métier de cuisiniste reste donc prometteur, et riche d’opportunités pour entreprendre en franchise.

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