LES FLEURS : UN MARCHE TOUJOURS FLORISSANT

Avec plus 15 000 fleuristes en France, le marché des fleurs coupés résiste mieux à la crise que les autres secteurs. Un bouquet fait toujours partie des trois cadeaux que l’on offre le plus lors d’une invitation. Particularité du secteur ; il est l’un des rares marchés français à être dominé par les réseaux de franchisés. Concepts souvent plus innovants, les franchises offrent un bon compromis qualité / prix.

 

Fleuriste : une passion rentable

Être fleuriste est avant tout une affaire de cœur et de passion. Coccinelle sur le pétale, c’est aussi un marché à très fort potentiel. Les fleurs ne souffrent pas la saisonnalité ni d‘effet de mode. Le chiffre d’affaire n’en est que plus constant et la rentabilité plus régulière. Une entreprise de fleurs qui s’ouvre est une entreprise qui s’enracine, avec une existence moyenne de plus 10 ans.

Les franchisés et indépendant au-dessus du panier

Face à un marché encore peu structuré, la concurrence s’organise. Largement dominé par des réseaux de franchisés (Carrément Fleurs, Monceau Fleurs, Happy, le Jardin de Fleurs, Oya, Au nom de la rose, Rapid’Flore…) suivi des fleuristes indépendants et des chaines de transmissions florales avec Interflora, Aquarelle, Florajet, 123 fleurs, Euroflorist, Bebloom, Agitateur Floral, eFlorashop, Floraqueen… sans oublier, à moindre échelle, les entreprises non spécialisées (hyper et supermarchés, discounters, supérettes, magasins de décoration…).

Les franchisés ou fleuristes indépendants dominent ainsi le marché, puisque 87% (étude FNFF 2018) des Français se rendent chez eux pour acheter fleurs et plantes aussi bien pour eux que pour autrui.

Franchement, pourquoi les franchises ?

Un large choix et de l’autonomie…

Les motivations « sont davantage d’ordre fonctionnel ». Avant tout, il y a un grand choix de fleurs et d’assemblages floraux. Les espaces sont plus grands, plus ouverts offrant une sensation de liberté. Les clients peuvent prendre le temps de choisir voir de composer eux-mêmes leur bouquet.

Des prix plus bas

Par définition, un réseau peut obtenir des prix bien plus concurrentiels sur des gros volumes qu’un indépendant isolé. Avec des prix d’appel markétés, des concepts typés discounts, le prix de vente n’en est que plus accessible.

…grâce à la logistique

Des réseaux bien structurés peuvent ainsi soumettre des produits de première fraîcheur et de belle tenue. Pourquoi ? Le marché de la fleur étant international, puisque transitant à 75% par la Hollande, une centrale d’achat et des capacités logistiques bien rôdées facilitent sans conteste l’approvisionnement. L’organisation en réseaux offrent également un poids dans les négociations.

L’éternel plaisir d’offrir

Quand vous êtes invités à diner, vous offrez une fois sur deux des fleurs, sans compter les occasions spéciales (anniversaires, mariages, St Valentin…) « les Français sont 92% à acheter des fleurs ou des plantes, au moins de temps en temps, que ce soit pour eux-mêmes ou pour offrir. ». Plus précisément 28% des Français se rangent dans la catégorie des « accros » de fleurs et plantes, qui ne peuvent pas s’en passer, 26% sont plutôt des amateurs « opportunistes » qui préfèrent qu’on les leur offre et 38% sont plutôt indifférents : amateurs mais peuvent s’en passer.

Aux fleuristes de ne pas se reposer sur leurs lauriers et de se pencher sur le sensoriel et l’interaction client. Le conseil et l’expertise (qu’on bien compris les indépendants) et la mise en scène des produits sont des points clefs. Penser concepts et ne pas hésiter à utiliser de nouvelles fonctionnalités sur la toile ou à créer de nouveaux services comme des ateliers d’art floral.

 

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