Le coaching en plein essor avec la crise

 

S’il y a bien un enseignement à tirer de la crise, c’est que chacun, à son niveau, peut prétendre à un mieux-être professionnel et concrétiser toute envie de changement. On l’a vu, tant en 2020 en pleine crise de la COVID que cette année, le nombre de personnes à prendre une nouvelle direction professionnelle a été croissant. Dans ce contexte, le coaching s’affirme plus que jamais comme un allié de poids pour avancer sereinement en cette période troublée.

 

Susciter une prise de conscience

 

Alors que le pays est à l’arrêt, que tout le monde vit confiné, dès mars 2020, la période bien que stressante est aussi l’occasion pour bon nombre de salariés de faire le point. A distance de son lieu et de son poste de travail, il est clairement plus aisé de prendre conscience de ses difficultés en interne, qu’il s’agisse de problèmes de management, d’impossibilité à évoluer, de troubles musculo-squelettiques…Souvent, ce temps est propice à une réelle introspection qui aboutit au constat que finalement, notre poste ou notre entreprise n’est pas en adéquation avec nos envies, nos valeurs. Dès le mois de juin 2020, les Français le disaient déjà. Il y aurait pour eux, un « avant » et un « après » crise sanitaire. Dans un sondage Ifop pour La Tribune, Europe 1 et Public Sénat, à l’issue du tout premier confinement, ils étaient 73 % à pressentir des changements, en premier lieu dans leur manière de travailler et de consommer, mais aussi, pour près de la moitié des sondés, dans leurs relations à leurs proches. Et plus d’un tiers des Français disaient déjà souhaiter « changer de mode de vie ».

 

Se faire accompagner au changement

 

Une fois réalisé son envie de changement, il est essentiel de se faire accompagner. C’est là qu’entre en scène le coach. Il n’y a pas que pour les salariés que le coach est un allié de taille, l’entreprise elle-même a tout à y gagner. Les entités, moyennes ou grandes, se sont retrouvées bousculées avec la crise : une perte de repères en interne qui s’accompagne pour les dirigeants, notamment avec la montée en puissance du télétravail, d’une source d’angoisse. Il faut que tous apprennent à composer avec le management à distance, à faire confiance et surtout, à continuer à maintenir le lien avec les collaborateurs et positionner l’humain au centre de leurs décisions. Le coach est là aussi pour les aider à redéfinir leur périmètre d’intervention, à créer de nouvelles relations en interne et pourquoi pas, à se réinventer, voire parfois, à trouver de nouveaux marchés ou produits plus en phase avec les préoccupations nouvelles des consommateurs. Le coach est donc porteur de créativité, tant pour l’individu que pour le groupe.

« Les entreprises qui avancent aujourd’hui économiquement et humainement sont celles qui créent de « l’enchantement au quotidien », c’est-à-dire qu’elles donnent du sens à chaque décision et à chaque action. Dans le cadre du télétravail, l’interaction est toujours possible par téléphone ou par visioconférence : là n’est pas la question, le plus important est de saisir quel sens est mis dans cette interaction pour pouvoir avancer. Aujourd’hui, très schématiquement, 100 % des gens savent ce qu’ils font en termes de travail, 80 % savent comment le faire et moins de 10 % savent pour quoi ils le font. Dès l’instant où « le pour quoi » est traité, « le comment » devient secondaire, et le présentiel ou le distanciel n’est plus un sujet. Un coach professionnel peut être sécurisant pour l’organisation. Grâce à lui, les dirigeants et les équipes prennent conscience que le bien-être et la performance ne passent pas forcément par le présentiel. Ainsi, le coach lève des croyances limitantes », précise Dalila Guillot, fondatrice d’ETF Coaching.

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