Dans la foulée du Grenelle de l’environnement, les collectivités comme les entreprises ont commencé soudainement à prendre conscience des enjeux de la mobilité électrique. Générer un cadre de vie plus sain, participer à la protection de l’environnement, contribuer à faire baisser ses coûts de carburant, tels sont les principaux avantages de la mobilité électrique.

Quelques chiffres

Le 8 février dernier, l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise pointait une augmentation de 94,1% du marché des véhicules particuliers de fonction avec 262 immatriculations en janvier 2016. Celui des utilitaires électriques, lui, ayant augmenté de 2,3% par rapport à janvier 2015 avec 220 immatriculations. Le marché du véhicule électrique représente 0.86% des immatriculations du marché des véhicules d’entreprises. Des chiffres qui démontrent la prise de conscience et au-delà, la mobilisation de certaines entreprises du privé mais aussi du public pour réduire leur empreinte carbone.

Mobilité électrique : les entreprises ont tout à y gagner

Le retour d’expériences de deux entreprises pionnières sur le marché, La Poste et ERDF, a permis de démontrer qu’avec une flotte de véhicules électriques et un système de recharge intelligente l’entreprise maîtrise les augmentations de sa puissance souscrite (les véhicules ne se rechargent pas tous en même temps). En outre, l’entreprise bénéficie d’une réduction des pics de consommation aux heures de pointe. Autre intérêt : le véhicule électrique s’adapte aux usages professionnels et les collaborateurs évoluent dans un meilleur confort. Dans le même, les clients se sentent encore plus valorisés. Enfin, grâce à une flotte automobile électrique, l’entreprise jouit d’une meilleure rentabilité économique et de bénéfices écologiques plus importants.

Trois conditions pour intégrer la mobilité électrique avec succès

Si les entreprises ont pour la plupart toutes compris l’intérêt de la mobilité électrique, beaucoup oublient la nécessité de mener au préalable une réelle conduite du changement. Premier point indiscutable : la mobilité électrique doit se penser de façon globale. A défaut de penser management de flotte, il s’agit de penser management de la mobilité. Le véhicule doit être considéré au regard de ses différents usages. Faire le pari du tout-électrique est souvent irréaliste. La mobilité électrique est à adapter au cas par cas. Autre conseil : miser sur le multi-usage, voire l’auto-partage. C’est la règle maîtresse pour optimiser l’utilisation et l’autonomie des batteries, un moyen de réduire le TCO, même en ville. Enfin, ultime condition pour faire de la mobilité électrique un choix gagnant : se prévaloir de l’appui du management, comme dans tout projet managérial. Convaincre le management du bien-fondé de l’utilisation, sensibiliser les utilisateurs au changement de modèle, éco-conduite comprise, fédérer tous les acteurs impliqués, autant d’étapes à respecter pour une intégration réussie de la mobilité électrique en entreprise.

Focus sur les systèmes de recharge

Qui dit solutions de mobilité électrique dans les entreprises, dit aussi forcément recherche de solutions en matière d’infrastructures de recharge. Les deux enjeux : l’autonomie des véhicules et la capacité à supporter une montée en charge conséquente dès lors que la flotte de véhicules électriques est importante. Un acteur clé du marché comme Driveco a ainsi conçu le Smart Grid, un système intelligent de gestion de l’énergie, réalisé en partenariat avec le CEA et avec lequel le groupe a pu inaugurer la première route de la mobilité solaire intelligente.