Se reconvertir alors qu’on est une femme : une question de génération ?

La reconversion professionnelle touche plus souvent les femmes que les hommes. Celles-ci s’arrêtent souvent pour une période déterminée pour élever leurs enfants ou vivent la crise de la quarantaine de façon plus marquée que les hommes. Dès lors, ces moments de prise de conscience  les amènent très souvent à vouloir se reconvertir. Mais dans les faits, se reconvertir est souvent synonyme de blocage, du moins pour les femmes de la génération X…

Une GenX féminine qui ose moins

C’est du moins le constat établi par Viviane de Beaufort, directrice des programmes Women ESSEC. Pour elles, les femmes de la génération X peinent à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale alors qu’elles en ont envie. Un blocage du selon elle à plusieurs freins : « une image d’entrepreneure largement stéréotypée autour d’un modèle masculin qui dès lors émet des signaux dubitatifs sur la capacité à développer une entreprise de la gent féminine » mais aussi d’autres freins comme une appétence au risque limitée, un complexe de l’imposteur qui met les femmes en situation de sur-prouver en permanence, ce qui les incite au final à renoncer ». A ces freins d’ordre sociétal et psychologique, les femmes ont dans l’ensemble moins de moyens financiers que les hommes pour monter leur structure au départ.

Et côté GenY ?

A l’instar de toute cette nouvelle génération, la réussite professionnelle est basée d’abord sur l’épanouissement, le non-sacrifice et le respect de l’équilibre vie privée-vie professionnelle. D’où un besoin presque vital pour les femmes de la GenY de créer leur entreprise pour se sentir 100% libre et de mettre sur pied des projets professionnels qui soient non seulement porteurs de sens à titre individuel mais aussi collectif, souvent en lien avec la sphère de l’économie solidaire. Le 13 avril dernier, le MIT Technology Review a ainsi mis en lumière les start-ups les plus innovantes créées par des jeunes de moins de 35 ans. Parmi eux, trois femmes de talent qui comptent bien révolutionner le monde : Sandra Rey, co-fondatrice de Glowee pour résoudre le problème de surconsommation électrique, Marjolaine Gondrin, co-fondatrice de Jam, une sorte de super Siri de l’assistanat au service des étudiants et Clémentine Chambon, co-fondatrice de Orrja Solutions, qui créé des petites centrales d’énergie en alliant la technologie photovoltaïque à l’utilisation de biomasses issues des déchets agricoles. Bref, rien n’est plus impossible pour cette nouvelle génération de femmes porteuses de créativité et d’audace pour l’économie française ! COACHING

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