Le savoir gérer son patrimoine

En 2016 et la crise aidant, beaucoup d’épargnants se posent la question de comment mener à bien une stratégie patrimoniale. Savoir où on va et pourquoi on désire investir est capital mais surtout, savoir se faire accompagné dans ses décisions d’investissements est encore plus important.

A chaque profil d’épargnant, des causes d’investissement différentes

L’âge de l’épargnant influe d’abord beaucoup sur la manière d’investir et de choisir ses produits d’épargne. Ces dernières années, un cabinet de gestion patrimoniale comme Corpas a constaté en effet que la proportion de jeunes épargnants avait tendance à augmenter. Un profil qui, comme le souligne Pascal Champigny, fondateur de Corpas, souhaite épargner maintenant pour préparer son avenir et se préparer aussi un capital en cas de chômage ou pour assurer sa retraite. Les jeunes familles ayant des enfants scolarisés pensent aussi rapidement aux études secondaires et à la meilleure manière de les financer. Les épargnants plus âgés anticipent eux des décès prématurés et souhaitent alors protéger leur famille face à ce risque éventuel. Protéger son partenaire et lui assurer une partie de son capital en cas de décès est également un besoin exprimé, notamment de la part des couples pacsés.

Savoir définir ses objectifs patrimoniaux

Vous avez par exemple envie d’acheter un bien ou de faire fructifier un capital à transmettre ensuite à vos héritiers. Il vous faut alors penser à un produit rentable à terme comme l’assurance-vie, le plan épargne logement ou le plan épargne actions. Votre activité professionnelle vous pèse et vous aimeriez arrêter de travailler progressivement mais vous savez que votre retraite sera alors insuffisante pour assurer votre avenir. Dans ce cas, il vous faut privilégier un support qui assure des revenus réguliers dans l’avenir, du type assurance-vie ouverte, investissement locatif ou contrat Madelin si vous êtes non salarié. Les épargnants qui souhaitent en revanche percevoir tout de suite des revenus réguliers ont plusieurs options possibles, encore une fois, l’âge prévaut. Si vous êtes un cadre dynamique, vous allez vous tourner vers des produits plus risqués comme des supports dépendant des marchés boursiers. Si en revanche, vous êtes pré-retraité, vous allez plutôt choisir des placements sécurisés. La règle est la suivante : si le risque est proportionnel à la performance, la performance, elle, augmente avec le temps. Attention aussi aux motivations liées à la fiscalité. Un bon placement ne rime pas toujours avec avantage fiscale, une conviction partagée par Corpas.

Savoir se faire accompagner

Toute stratégie patrimoniale doit être pensée non seulement sous l’angle financier mais aussi sous l’angle humain. D’où l’intervention d’un conseiller patrimonial. Celui-ci devra d’abord prendre le temps de vous connaître, de rentrer quelque part dans votre intimité et celle de votre foyer. Il doit être aussi agréé par l’AMF et immatriculé à l’ORIAS, mais aussi membre d’une association professionnelle reconnue. Indépendant, il ne cherchera pas à vous vendre tel ou tel produit mais saura vous aiguiller vers des supports novateurs, différents et parfois exclusifs à son cabinet. Côté produits, il doit vous orienter vers des placements rentables sans omettre les risques liés à ce type de placement. Charge à lui de les pondérer en privilégiant des produits diversifiés. Enfin, le bon conseiller en gestion patrimoniale doit être en veille sur son marché et réactif, capable d’affiner vos placements en fonction de la conjoncture.patrimoine

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