Coach : un métier plein d’avenir

 

La crise sanitaire a engendré un boom du coaching. Dès lors, bon nombre de candidats se précipitent vers cet univers porteur de nouvelles opportunités professionnelles. Mais on ne s’impose pas coach, on le devient et on n’a de cesse de se remettre en question pour encore mieux accompagner les mutations de ses « clients ».

 

Différents coachs pour différents publics

 

Si le coaching attire autant, c’est qu’il offre une multitude d’opportunités. En effet, le coaching investit tous les secteurs d’activités où la demande est présente. On peut ainsi coacher des dirigeants. Aujourd’hui, plus que jamais, avec la crise, sont perdus, en manque de repères. Le coach doit leur réapprendre à « gouverner » avec de nouvelles règles et anticiper les nouveaux besoins et attentes de leurs collaborateurs. Le coaching de cadres s’exerce lui en individuel. Blocage professionnelle, burn out, tensions relationnelles…, le coach va devenir un relais essentiel pour sortir de l’isolement psychologique et retrouver la voie de l’épanouissement. A l’université et dans les grandes écoles aussi, le coach est présent : soit pour apprendre à gérer le stress des examens, mieux apprendre, développer sa concentration, retrouver les clés de la motivation…Que dire enfin des coachs sportifs et de coachs de vie ? Ils sont légion dans un monde en perte de valeurs, où l’individu est en lutte permanente pour conserver l’équilibre vie professionnelle – vie privée ou son physique et son dynamisme de jeunesse. Le coach va être celui qui aide à booster le mental pour doper le physique, il va aussi parfois intervenir aux limites de la psychologie en conduisant le coaché à prendre des décisions radicales pour la suite de son parcours de vie.

 

Vers une règlementation du métier de coaching

 

Beaucoup de consultants, formateurs, conseillers en divers domaines qui se sont institués coachs confondent la position basse et la maïeutique du coach avec la formation individuelle et le conseil personnalisé. C’est pourquoi, en collaboration avec l’European Mentoring and Coaching Council, l’ICF (l’International Coach Federation) a déposé un texte auprès du Comité Economique et Social Européen donnant une définition commune et précisant les compétences de base du coach. Bonne nouvelle : le code de conduite commun ICF et EMCC est reconnu par le Comité Economique et Social Européen (CESE) comme base d’Autorégulation pour les métiers du coaching et du mentorat.

 

De nouveaux outils pour accompagner la performance des coachs

 

Le coaching va se démocratiser et être de plus en plus répandu, au point de devenir la norme. En effet, un grand nombre d’entreprises ont déjà recours à des coachs notamment dans les pays anglo-saxons, d’où la pratique est arrivée. Demain, peut-être que les formations professionnelles seront même complétées par l’accompagnement d’un coach. Des acteurs externes au marché vont se positionner sur de nouvelles offres de formation pour offrir des produits répondant aux besoins des coachs ou des clients. Par exemple, des éditeurs de logiciel SAS pourront développer des solutions de gestion d’activité adaptés aux coachs, par exemple CoachingCloud ou CoachHub. Des acteurs tels que les plateformes de notation et d’avis des entreprises comme Glassdor pourraient développer un service similaire sur les coachs, utile pour rassurer les clients potentiels. En parallèle, les plateformes de mise en relation entre clients et coachs, comme Koach.net ou les plateformes de coworking entre coachs comme Solutions Performances vont également se développer.

 

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