Le monde de la distribution automatique en pleine effervescence !

 

On compte aujourd’hui plus de 600 000 distributeurs automatiques en France dont plus de 70% sont situées en entreprise selon la NAVSA (Fédération Nationale de Vente et Services Automatique). On estime que chaque français achète en moyenne 60 produits par an dans des distributeurs automatiques. 70% de ces achats sont des boissons en gobelets. Dans le même temps, le marché évolue en s’attaquant à d’autres secteurs d’activités, en élargissant les gammes de produits.

 

A nouveaux besoins, nouvelles machines !

 

Le marché de la distribution automatique continue d’évoluer notamment vers des produits alimentaires qui correspondent à des nouveaux besoins de consommateurs : produits accessibles n’importe où et n’importe quand, produits locaux, sains (bio, vegan, sans gluten, sans lactose), frais, de saison…, produits d’origine française et cultivés près de chez eux (circuits courts…). On assiste à l’arrivée de produits frais voire ultra frais en opposition à des produits secs à DLC longue. Ainsi, salades, fruits, jus de fruits pressés à haute pression ou encore cakes et gâteaux frais se retrouvent de plus en plus dans les distributeurs automatiques pour égayer les papilles. Des besoins exprimés notamment depuis la dernière crise sanitaire. Les distributeurs automatiques deviennent plus que jamais un outil économique au service de la valorisation de l’économie circulaire et des circuits courts. Ils sont en outre un outil clé pour dynamiser les zones rurales. Autrefois l’apanage des grandes entreprises, désormais, la distribution automatique séduit aussi les artisans comme des boulangeries, pizzérias ou boucheries qui cherchent à accroitre leur activité, à générer un peu plus de chiffre d’affaires et à satisfaire une clientèle locale désireuse de développer leur territoire. Autre client attiré par le modèle : des agriculteurs souhaitant capitaliser sur la vente directe. A travers les machines proposants dans des casiers réfrigérés leur viande, fromages, fruits et légumes…, ils trouvent une solution efficace et pérenne pour développer leur business. En même temps, ils répondent aux attentes des habitants de zone rurale, souvent contraints par les horaires de la distribution classique.

 

Quand la technologie rencontre l’éthique

 

Les nouvelles machines de distribution sont désormais entrées à l’ère du 2.0. Outre des fonctionnalités de télémétrie ou de paiement sans contact, elles misent sur le tracing ou comment rassurer le consommateur, soucieux de consommer des produits éco-responsables. En témoignes les ventes de produits labellisés bio ou locaux qui n’en finissent pas de croître. L’emballage répond également aux nouvelles tendances écologiques et durables. Les initiatives pour réduire l’utilisation du plastique, voire l’interdire dans certains cas, ne cessent de se développer : proposer des gobelets à usage unique, biodégradables ou compostables, faciles à recycler. Les gestionnaires de machines automatiques visent aussi le 0 gâchis alimentaire en distribuant ses invendus ou en les vendant à prix réduits sur des plateformes comme Too Good To Go. Pour limiter l’impact environnemental de la machine automatique, l’idéal est de se tourner vers un appareil récent, qui embarque une mise en veille automatique. C’est ce que l’on trouve par exemple sur les dernières machines à café Jura. Avec le système Zero-Energy Switch, la machine ne consomme plus d’électricité en veille. Comme dans le domaine du retail, l’expérience utilisateur est un critère privilégié par les gestionnaires de distributeurs automatiques. Plusieurs acteurs proposent ainsi des produits de restauration sous la forme de frigos connectés, comme Frigo Mijot’ par exemple. Objectif : apporter une alternative à la cafétéria de bureau traditionnelle.

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